Les effets néfastes du surmenage physique chez les hommes ayant des problèmes de prostate

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Les méfaits du surmenage physique dans le traitement de la prostate

Question

Âgé de 49 ans. Mes analyses datent d’un mois et mon diagnostic est une hyperplasie bénigne de la prostate au premier stade (volume prostatique : 36 cm³). Ce diagnostic a été précédé d’une prostatite chronique de longue durée, qui persiste encore aujourd’hui. Récemment, j’ai compris qu’il n’existait qu’une seule réponse aux questions : « Comment guérir une prostatite chronique ? » et « Comment soigner la prostate en général ? » — c’est par un mode de vie sain. J’essaie de me soigner par la course à pied, en appliquant votre règle « plus vite – plus lentement ». Les résultats semblent positifs. Ma question est la suivante : je m’entraîne généralement six jours par semaine (le dimanche étant mon jour de repos), mais ces derniers temps, je ressens une raideur excessive dans les muscles de mes jambes. Pour être honnête, je dois même me forcer à commencer à bouger. Pourriez-vous m’indiquer comment réagir correctement et surmonter cela sans me nuire ? Comment entraîner la prostate de manière appropriée ?

Réponse

Importance et bienfaits du cycle d’efforts physiques dans l’HBP et la prostatite chronique

Le problème, c’est que vous ne diversifiez pas vos activités (course, natation, marche). Tout est devenu une routine, et la routine ne procure aucune joie. Je connais bien cette sensation — elle n’est pas agréable. Il ne s’agit pas exactement de courbatures, mais d’une raideur musculaire et d’une sensation de lourdeur du corps lors des mouvements. Vous devez arrêter la course pendant 3 à 7 jours, jusqu’à ce que l’élasticité musculaire soit complètement rétablie — c’est-à-dire jusqu’à ce que vous ne ressentiez plus de raideur au début de la marche ou de la course, et que vous retrouviez légèreté et envie de bouger. Cela n’affectera pas votre processus de récupération prostatique.

En même temps, je ne recommande pas de rester totalement inactif pendant les jours de repos. Essayez d’assouplir les muscles concernés par de petits exercices doux et courts, combinés à une respiration diaphragmatique (abdominale). La gymnastique constitue toujours une barrière efficace contre la prostatite et l’hyperplasie. Associez ces jours de repos forcé à des restrictions alimentaires raisonnables. À l’avenir, ne vous laissez plus atteindre cet état. L’excès constant d’efforts provoque une rigidité musculaire et, par conséquent, une diminution partielle de l’irrigation sanguine de certaines zones des tissus. Si ces muscles se trouvent près de la prostate, cela n’apporte aucun bénéfice au processus de guérison de la prostate. Un entraînement correctement mené est une véritable suite d’actions successives. Dorénavant, je vous conseille d’accorder une attention particulière à l’échauffement préalable, de commencer vos mouvements lentement, de réduire et d’ajuster la distance de course ou la durée des accélérations si nécessaire, et surtout de contrôler attentivement l’amplitude de votre respiration. Le manque d’oxygène pendant l’effort est la cause principale de vos problèmes.

La nécessité de comprendre pleinement l’ensemble des connaissances du traitement

En général, je n’insiste pas, mais sans l’ensemble complet des connaissances réunies dans la méthode « Sans hyperplasie bénigne de la prostate », il vous sera difficile de guérir. Il est difficile de progresser sans compréhension, et le contenu est présenté de telle manière que, sans étudier les matériaux complémentaires, cette compréhension ne peut émerger. La règle selon laquelle le rythme lent alterne avec le rapide ne m’a pas été inventée. Il suffit de se pencher un peu sur la physiologie du processus pour comprendre que ces connaissances ne sont pas nouvelles. Il est très positif que vous l’appliquiez. Dans de telles conditions, l’HBP et la prostatite chronique ont du mal à se développer — pendant longtemps et, finalement, de manière permanente.

Avec tout mon respect, auteur de la ressource sur le traitement de la prostate, Gennadiy Plotyan.

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La méthode « Sans adénome de la prostate » est proposée en : Español, العربية, Italiano, Türkçe, Français, Deutsch, Język Polski, English, Português, Українській, Русском.